La terreur nocturne : symptômes, causes et traitements

Les terreurs nocturnes font partie des parasomnies. La terreur nocturne est un trouble du sommeil qui se produit généralement chez les enfants âgés de 3 à 12 ans. Et il ne touche qu’environ 2 % des adultes.

Les terreurs nocturnes surviennent pendant la phase de sommeil lent profond, généralement dans les premières heures de sommeil. Les enfants peuvent soudainement s’asseoir dans leur lit, hurler, transpirer et avoir l’air très effrayés et agités. Ils peuvent également montrer des signes de panique, comme battre des bras et des jambes. Les terreurs nocturnes sont différentes des cauchemars, car les enfants ne se souviennent généralement pas de l’expérience et ne peuvent pas être facilement réveillés pendant l’épisode. Les terreurs nocturnes sont souvent considérées comme bénignes et disparaissent généralement d’elles-mêmes sans traitement, bien que des interventions puissent être nécessaires si elles sont fréquentes ou perturbent le sommeil de l’enfant.

Les terreurs nocturnes pourraient découler d’une prédisposition génétique. Cette prédisposition concerne les éveils partiels en sommeil lent profond et peut coexister avec d’autres parasomnies telles que le somnambulisme et la somniloquie. En dehors de la composante génétique probable, des facteurs de risque peuvent aggraver ou déclencher les terreurs nocturnes chez les enfants prédisposés :

• Un stress émotionnel ou physique intense.
• Un manque de sommeil ou de repos.
• Une irrégularité des heures de sommeil.
• Une fièvre ou une maladie.
• Des médicaments qui affectent le sommeil.
• Un environnement bruyant pendant le sommeil.
• Un trouble anxieux ou une dépression.
• Des troubles du sommeil, tels que l’apnée du sommeil.
• Une consommation d’alcool ou de drogues avant de se coucher.

Les terreurs nocturnes sont souvent effrayantes pour les parents car l’enfant peut crier, bouger et même se montrer agressif. Cependant, il est important de noter que les terreurs nocturnes sont généralement bénignes et ne représentent pas de danger pour l’enfant.

Voici les symptômes les plus fréquents des terreurs nocturnes :

 
• Des cris ou des hurlements soudains pendant la nuit.
• Des mouvements brusques et incontrôlables du corps, tels que des secousses ou des tremblements.
• Des signes de peur ou de panique, comme une accélération du rythme cardiaque ou une respiration rapide et superficielle.
• Une agitation intense pendant le sommeil, avec une sudation excessive et une sensation de chaleur.
• Un comportement agressif ou violent envers les personnes qui essaient de les aider.
• Une amnésie partielle ou totale de l’épisode de terreur nocturne après le réveil.

Ces symptômes peuvent durer de quelques minutes à une demi-heure, et le retour au sommeil profond est souvent rapide. Les enfants qui ont des terreurs nocturnes ne se souviennent généralement pas de l’incident le lendemain matin.

Lors d’une crise de terreur nocturne, Il est recommandé de ne pas réveiller un enfant, mais plutôt de rester à ses côtés pour prévenir tout risque de blessure. Il est conseillé de ne pas parler ni toucher votre enfant lorsqu’il est en train de faire une crise. Attendez qu’il se recouche de lui-même. Si jamais votre enfant se réveille complètement, il est préférable de ne pas montrer de signe de perturbation et de le laisser se rendormir tout seul.

Étant donné que l’enfant n’est pas conscient de ce qui se passe et qu’il ne garde aucun souvenir de l’épisode, il est préférable de ne pas en parler le lendemain matin.

Dans la très grande majorité des cas, les terreurs nocturnes ne nécessitent aucun traitement. Les terreurs nocturnes sont généralement bénignes et temporaires. Elles sont généralement transitoires et disparaissent spontanément à l’adolescence. Cependant, en tant que parents, il est compréhensible de se sentir anxieux face à ces manifestations souvent impressionnantes chez son enfant.

Voici quelques solutions possibles pour arrêter les terreurs nocturnes :

 
• Éviter les facteurs de risque : établir une routine de sommeil régulière, éviter les excitants tels que le sucre et la caféine avant le coucher, limiter les activités stimulantes et stressantes avant de dormir (sport intense, jeux vidéo, émissions stressantes, histoires effrayantes…) et maintenir une température confortable dans la chambre peuvent aider à réduire les terreurs nocturnes.
• Techniques de relaxation : pour favoriser une meilleure détente, demandez-lui d’effectuer quelques exercices de relaxation avant de se coucher.
• Thérapie comportementale : la thérapie comportementale peut aider l’enfant à mieux gérer son stress et son anxiété, ainsi qu’à améliorer sa routine de sommeil.
• Traitement médicamenteux uniquement pour les adultes : dans les cas les plus graves et les plus persistants, un traitement médicamenteux peut être prescrit par un médecin spécialisé.